Les chantiers peuvent être particulièrement dangereux lorsqu’ils impliquent des travaux en hauteur. Les accidents arrivent facilement à cause d’une seconde d’inattention ou d’un mouvement mal-calculé. Pour prévenir ce type de désastre et protéger vos ingénieurs, investissez dans un garde-corps temporaire. Comme son nom l’indique, il vise à protéger les travailleurs durant la période nécessaire à la réalisation d’un projet de construction.
Ce qu’il faut savoir
Le garde-corps temporaire prend la forme d’une barrière. Il s’installe sur une surface en hauteur afin de prévenir les chutes. À noter d’ailleurs qu’en Europe, il est obligatoire pour les chantiers qui incluent des surfaces de travail situées à plus de 50 cm du sol. Il doit également répondre aux normes NF EN 13 374. Il peut être complété avec des serre-dalles, des protections plaquées ou des potelets. Il se compose d’une lisse haute et d’une lisse intermédiaire. La première doit se situer à plus d’un mètre de la surface de travail pour garantir une protection optimale.
Comment choisir un garde-corps temporaire
Il existe trois classes de garde-corps temporaires à savoir A, B et C. Les premiers sont destinés aux surfaces de travail dont l’angle avec l’horizontale ne dépasse pas 10°. Ils ne peuvent accueillir qu’une seule personne à la fois. Ils sont ainsi recommandés pour les petits chantiers. Les modèles de classe B quant à eux s’utilisent sur des plans dont l’angle avec l’horizontale est inférieur à 30°. Il existe cependant une exception. Ils peuvent être installés sur des supports avec un angle inférieur à 60° si la distance avec le sol est inférieure à 2 m. Les derniers ont été pensés pour les chantiers dont l’angle avec l’horizontale est inférieur à 45°. Cette limite peut être repoussée à 60° si la hauteur de chute est inférieure à 2 m. L’autre élément à prendre en compte dans le choix d’un garde-corps temporaire correspond au matériau utilisé pour sa fabrication. Vous avez le choix entre l’acier et le plastique haute densité.
